FAQ

Plan International Suisse est une organisation indépendante à but non lucratif, engagée pour l'égalité des genres à travers le monde. Nos programmes créent les conditions nécessaires pour que les filles et les jeunes adultes puissent grandir, être éduqué·e·s, protégé·e·s et économiquement autonomes.

Plan International Suisse fait partie de l’organisation mondiale de développement Plan International, qui bénéficie de plus de 85 ans d’expérience dans le travail avec les enfants, les jeunes, les familles et les communautés à travers le monde. L'organisation est présente dans plus de 80 pays.

Nous mettons un accent particulier sur les droits des filles et des jeunes femmes. En remettant en question les normes sociales et les mentalités, nous œuvrons à provoquer un changement profond pour les filles et les jeunes adultes. Nous influençons les politiques publiques et développons des programmes financés par les dons qui favorisent l’éducation, la justice sociale et les opportunités économiques pour les filles. Afin de donner plus de visibilité aux préoccupations des filles et aux obstacles auxquels elles sont confrontées, Plan International a lancé une journée mondiale d’action pour les filles : la Journée Internationale des Filles (le 11 octobre).

Plan International est actif dans plus de 80 pays. Nos programmes sont principalement réalisés en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, ainsi qu'en Europe.

Notre objectif n’est pas seulement d’améliorer le quotidien des filles et des jeunes femmes, mais aussi de renforcer leur place et leur valeur au sein de la société. Pour atteindre cet objectif, nous collaborons activement avec les garçons et les jeunes hommes afin de faire progresser l’égalité de genre.

Nous croyons fermement en la promotion des droits des filles dans tous les contextes, y compris en situation de conflit ou d’urgence, où elles sont particulièrement vulnérables et exposées à des risques accrus.

Nos programmes apportent des changements durables face aux normes discriminatoires, aux politiques et aux lois injustes. Nous écoutons les voix des enfants au sein des communautés – en particulier celles des filles, dont les opinions et les besoins sont trop souvent ignorés – pour garantir la pertinence et l’efficacité de notre action.

Nous impliquons systématiquement les enfants et les jeunes dans nos projets : de la planification à la mise en œuvre, jusqu’au suivi des progrès. Nous veillons à ce que les filles ne restent pas en arrière. Grâce aux formations et au soutien de Plan International, elles mènent par exemple leurs propres campagnes pour une meilleure santé menstruelle dans leur communauté, pour une meilleure préparation aux catastrophes ou pour une éducation sans violence. Elles influencent les processus politiques locaux à travers des parlements d’enfants et de jeunes, ou sensibilisent leurs pairs à leurs droits. C’est ainsi que Plan International leur donne une voix – une voix qui compte.

Nous savons que la période entre 12 et 24 ans est déterminante pour l’avenir. C’est sur ce groupe d’âge que se concentrent l’expertise et les actions de Plan International Suisse. Nous nous engageons à ce que les filles restent à l’école et les accompagnons dans leur transition vers l’âge adulte. L’objectif est qu’elles puissent construire leur propre avenir, devenir financièrement autonomes et participer activement à la vie de la société.

Nous y parvenons en protégeant les filles, par exemple contre les pratiques néfastes (comme les mutilations génitales féminines ou le mariage d’enfants), en les renforçant grâce à l’éducation scolaire et à une meilleure connaissance de leurs droits, et en les soutenant à travers des programmes de formation et d’apprentissage, notamment dans des clubs de jeunes au sein de leur communauté.

Ce n'est qu'en 1979 que les Nations unies se sont mises d'accord sur la Convention contre la discrimination à l'égard des femmes. La Convention des Nations unies sur les droits de l'enfant, adoptée en 1989, plaide clairement en faveur de l'égalité des sexes. Néanmoins, les filles sont toujours désavantagées dans de nombreux pays du monde. Le plan vise à donner aux filles et aux garçons des pays du programme un accès égal à la santé et à l'éducation. Les habitants des zones de projet ont généralement des ressources très limitées. Ces derniers sont plus utilisés pour les garçons que pour les filles dans une famille. En cas de maladie, les garçons sont plus susceptibles de recevoir des soins médicaux, les garçons ont généralement accès à une meilleure alimentation et les familles préfèrent les garçons dans l'enseignement scolaire, surtout lorsque les frais de scolarité doivent être payés. Ce désavantage n'est pas limité au niveau de la famille. Les filles sont souvent moins soutenues par les enseignants que les garçons, et l'opinion publique n'accorde pas la même importance à la scolarisation des filles et des garçons.

Les garçons et les filles sont donc soutenus à égalité par Plan, mais en tenant compte de leurs désavantages spécifiques. Nous nous engageons à garantir l'égalité des droits et des chances entre les filles et les garçons. Plan travaille également en étroite collaboration avec les garçons et les hommes dans tous les domaines, même lorsqu’il s’agit de problématiques touchant spécifiquement les filles, comme l’avortement sélectif des fœtus féminins ou les mutilations génitales féminines. Ce n’est qu’en agissant à tous les niveaux que nous pourrons améliorer durablement la situation des filles.

L'égalité des sexes est au cœur de chaque projet que nous soutenons par le biais du Fonds pour les filles. Dans tous ces projets, nous travaillons avec les communautés pour garantir que les filles et les jeunes femmes soient en sécurité, reçoivent une bonne éducation et sont économiquement autonomes. Nous aidons les filles à développer tout leur potentiel, en particulier pendant la période de transition vers l'âge adulte, de fille à femme. Cette phase est souvent décisive pour l'avenir. Au Vietnam, par exemple, nous formons des jeunes hommes et femmes dans le secteur des technologies de l'information. Alors que le secteur des technologies de l'information est en pleine croissance, le potentiel des femmes est souvent négligé en raison des stéréotypes liés au genre. Ils ne sont pas en mesure d'exploiter leur potentiel économique. Au Kenya, nous mobilisons les communautés - hommes, femmes, garçons et filles, chefs traditionnels et personnalités religieuses - pour lutter contre les mutilations génitales féminines et pour changer les normes qui sont sexistes et néfastes. L'objectif du Fonds pour les filles est d'apporter un changement durable et d'améliorer la situation des filles.

Nous préférons les dons au Fonds pour les filles car il nous permet d'aborder de manière globale tous les volets tels que l'éducation, la formation des enseignants, les possibilités de revenus alternatifs pour les exciseuses, les mesures préventives contre le mariage des enfants, etc. Souvent, ces aspects sont étroitement liés et un problème tel que la circoncision féminine ne peut être résolu à long terme que si tous ces aspects sont inclus dans un projet. Si vous souhaitez soutenir un projet spécifique contre les mutilations génitales féminines, veuillez nous contacter.

84 % des dons qui nous sont confiés sont directement affectés à nos projets. Les 16 % restants sont investis dans le plaidoyer et la communication, la collecte de fonds et l’administration. Un aperçu transparent de nos finances est disponible dans nos rapports annuels, tant au niveau national qu’international.